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Littérature et Surf, Poésie vers et prose, Récits, Photographie, Observations naturalistes (scientifiques) Jezabel Massy

Aster maritime Cap-Ferret

La plage du Mimbeau dans les 44 hectares et le quartier des pêcheurs au Cap-Ferret 

Illustrations photos ci-dessous (papillon et aster maritime ) et autres photos sur d'autres pages 

Les 44 hectares, est un quartier à la pointe qui fait quarante quatre hectares de superficie et qui appartenait au domaine public maritime au XIXe siècle. Il n’y avait à l’époque que quelques cabanes de pêcheurs et de chasseurs. En 1908, l’Etat a vendu aux enchères ce domaine en lots. Les propriétaires de ces lots y ont construit des villas, souvent destinées aux vacances. Juste avant les 44 hectares, il y a le quartier des pêcheurs. La plage du Mimbeau forme une presqu’île à l’intérieur du Bassin qui prend sa source dans les 44 hectares et passe devant le quartier des pêcheurs.

Le quartier des pêcheurs s’étale tout le long de la lagune jusqu’à sa sortie (ou ouverture). Devant, il y a une aire de pétanque.

Le Mimbeau est une petite langue de sable, qui s’incurve à l’intérieur du Bassin et forme la lagune. Là, des oyats, quelques yuccas, un peu plus loin deux trois pins maritimes frémissent sous la caresse du vent. Par jour de beau temps, la pointe du Cap Ferret se détache en vert sur le ciel bleu et s’étale sur l’eau marine.

En face, un géant de sable jaune (nommé le Pyla) fait un somme antédiluvien au bord du Bassin. Quelques oiseaux, des mouettes, des goélands cendrés, des limicoles se posent sur le sable. De gros crabes noirs, orange ou verts marchent de travers sur la vase jusque sur les bords de la plage. Quelques morceaux de bois beiges, délavés et polis par la mer offrent de belles sculptures naturelles au regard.

 

Au bout de la conche une flore se dresse sur le sable jusqu’à deux mètres de haut comme une petite jungle. Elle est composée de doigts de sorcières rampants, de phytolaccas, de lavatères, de soudes brûlées, de faux cotonniers, de tamaris vert pâle

 Quand il n’y a plus d’eau dans la conche que la lagune s’est entièrement vidée avec la marée descendante, à la place de la mer, on trouve une vasière. Des algues, des plantes aquatiques, de la salicorne au parfum d’anis, de la lavande de mer, des asters maritimes s’entrelacent, s’entrecroisent avec le sable boueux et brun en une maille serrée. A marée basse des papillons, le papillon citron ( colias croceas sur la photo ci-dessous)  vient butiner les petites fleurs jaunes des asters maritimes. L’ensemble forme un tapis épais, posé sur le fond de la lagune et parsemé d’éclats de nacre.

Pendant deux bonnes heures d’étale, parfois il n’y a pas un souffle de vent. La température de l’air s’élève. Il y fait très bon en hiver les jours ensoleillés et canicule lors de la saison d’été. Quelques limicoles posés sur les vases cherchent des proies. Au changement de marée, souvent les jours de beau temps, quand il y a peu de vent, une risée balaye la plage. Si il y a un peu de vent (ou même beaucoup), il change de direction au changement de marée. A marée montante, l’eau de mer emplit petit à petit la conche.

@ Jezabel Massy

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           Aster maritime lagune Cap-Ferret. Photo numérique @Jezabel Massy

 

 

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Papillon jaune "Souci" ou  "Colias crocea" , insecte lépidoptère sur une "Aster maritime" dans la lagune du Cap-Ferret. Photos numériques @Jezabel Massy

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@Jezabel Massy

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