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Littérature et Surf, Poésie vers et prose, Récits, Photographie, Observations naturalistes (scientifiques) Jezabel Massy

Jean Paul Sartre

Jean Paul Sartre

Sartre est né en 1905, son père était polytechnicien. Jusqu'en 1930, il est très individualiste, il est scolarisé à l'âge de 12 ans et trouve les lycéens violents et méchants. Sartre n'aime pas la hiérarchie, il est antimillitariste, pacifiste et apolitique à ses débuts. Cependant, il assume la guerre.

Engagé comme soldat métérologiste, il écrit "Les carnets de la drôle de guerre" pour éviter le contact avec ses compagnons, il supporte mal les relations hiérarchiques et sérieuses de l'armée. 

En mai 1940, il est fait prisionnier dans les Vosges, son expérience de prisonnier le transforme, il apprend la solidarité. IL écrit, joue à la boxe, joue des pièces de théâtre.

 

En 1938 et 1939, il publie une série de nouvelles 'Le mur' (...) et un roman "La Nausée"

1941 : il fonde un mouvement résistants à Paris "Socialisme et liberté"

Il rallie Gide et Malraux, l'été 1941, mais une arrestation de deux camarades dissout le mouvement. Sartre remplacera un juif en poste à Khâgne. Il joue un double jeu, publie pour la revue collaborationniste contrôlée par la propagande Nazi et écrit en 1943  une pièce de théâtre  résistante "Les mouches" qu'il joue en pleine occupation au nez et à la barbe des nazis. Cette pièce reprend le mythe d'Electre, c'est un appel symbolique à la résistance.

 

Il fait la connaissance de Camus, monte un comité d'épuration qui décide quel écrivain publie ou pas, Malraux qui a risqué sa vie dans la résistance, mais un dandy de la jet set qui est intervenu aux dernières heures de la résistance, refuse de faire parti de ce tribunal autoproclamé.

 

Philosophie : opposé au matérialisme et à l'idéalisme

Sartre s'inspire du marxisme et de la phénoménologie (étude des phénomènes)

Sartre est un bourgeois communiste.

Sartre est athée

Il distingue l'En soi et le Pour soi

L'En soi : toute chose matérielle existe de manière indépendante de la conscience. Toute réalité extérieure à la conscience

Le Pour soi : l'homme avec sa conscience. l'homme a une liberté absolue, une possibilité de choisir

L'En soi coïncide toujours avec lui-même, le Pour soi varie à l'infini

Pour Sartre, l'essence précède l'existence pour les objets

Pour Sartre, l' En soi peut correspondre à un concept général, comme celui du vélo, il y a un créateur  du concept vélo qui correspond à son essence

Pour les humains, l'existence précède l'essence

IL n'y a pas de concept de l'homme avant son existence, pas de Dieu créateur du concept général homme. L'homme vient au monde et en tire un concept, son essence.

Remue méninges

En tant que biologiste, je me pose la question, il y a bien une cellule zygote, la cellule œuf avec ses gènes qui correspond bien à une essence, un concept général du futur homme. Cependant  ce concept est supporté par la matière, existe-t-il un concept abstrait, une idée ? La théorie actuelle dit que l'ontogénèse (et l'embryogénèse)  récapitule la phylogénèse, aussi on ne peut distinguer à deux semaines un embryon de requin, de celui d'un chien, de celui d'une grenouille et d'un homme, ils sont tous identiques, avec les mêmes schémas généraux d'organisation, toutes les espèces dériveraient en se complexifiant d'une cellule primitive bactérienne et deux cellules primitives se seraient assemblées pour donner des organismes plus complexes, les vers, les éponges, les algues pour arriver aux premiers vertébrés, les notochorde ancêtres des vertébrés et ensuite les poissons et et espèces végétales, les grenouilles aussi et les hommes en dernier lieu de l'évolution, donc l'organisation de base est la même pour tous, l'organisation primitive avec les gènes, l'ADN, le code génétique, aussi il existe un concept, un code (L'ADN serait comparable à une grande phrase à lire, il existe un grand Livre avec son code du vivant, donc l'essence précède l'existence pour les êtres vivants, dont les humains, je blague là. ..)

Il y aurait donc une organisation générale, un concept inscrit dans l'ADN , mais l'ADN reste de la matière, il y a t'il une idée abstraite ? Existe t'il un concept abstrait sans support de la matière ? Donc l'essence précèderait l'existence pour les êtres vivants, dont les humains ?

   On peut noter que l'idée abstraite est supportée par le cerveau qui est aussi de la matière. Cependant, il y a aussi l'esprit et une notion indéfinissable entre la matière et l'immatériel, l'abstrait et le concret, une zone de mystère...

Pour Sartre, il y a une impossibilité de donner une définition précise à ce qu'est l'être humain.

L'être humain existe

Il se définit par rapport aux actions qu'il a posées

Sartre est très inspiré de Karl Marx, Sartre nous invite à définir l'être humain par ses actions plutôt que par ses idées ou croyances.

Pour Sartre, athée, il n'existe pas de force pour nous sauver de l'aliénation et du mal ni pour justifier le bien ou quelque vérité que ce soit. Totalement délaissé, l'homme est responsable de son sort

Il a une succession de libres choix jamais entièrement justifiables.

 

Sartre refuse le prix Nobel en 1965

 

JMK

 

Résumé nouvelle "Le mur "publiée en 1939

C'est un récit à la première personne d'un prisonnier anarchiste en Espagne nommé Pablo avec d'autres prisonniers, certains  anarchistes. Il commence avec l'arrivée de Pablo  dans une sale blanche où il est détenu avec de nombreuses autres personnes. Des prisonniers subissent un interrogatoire. Des civils, quatre posent différentes questions, demandent à un détenu s'il a pris part à une opération de sabotage, au narrateur Pablo, s' il sait où est un nommé Gris, mais les civils n'écoutent pas ses réponses.

Pablo est conduit dans une cellule avec deux hommes (Tom et Juan). Pablo passe la de longues heures avec eux,  de jour "le jour entrait par quatre soupiraux" ; le temps est long. L'un d'entre eux raconte une anecdote :  à Saragosse certains condamnés à mort ont été tués par écrasement ; on a fait rouler des camions sur eux. Certainement parce qu'ils n'avaient plus de munitions pour les fusiller dit Pablo. Vers huit heures du soir, un commandant entre et leur annonce leur sentence : l'un d'entre eux est condamnés à mort par fusillade. Juan et  Pablo sont aussi condamnés à mort, mais le commandant ne précise pas comment. Plus tard un médecin entre et leur propose des cigarettes, il a pour mission de les aider à supporter les longues heures avant l'exécution de la sentence. Les condamnés ont refusé le prêtre. La nuit avance, par le soupirail, Pablo peut voir la Grande Ours. Les condamnés discutent et anticipent la manière dont va se dérouler leur exécution. Pablo ne dort pas, il veille depuis 48 heures, mais il ne veut pas perdre deux heures de vie. le médecin propose aux détenus  de laisser un mot pour les vivants en souvenir, mais Pablo depuis l'annonce de sa mort a perdu le goût de la vie, il n'a plus envie de rien du tout. Le jour se lève après un cri et les sanglots de désespoir du tout jeune homme condamné à mort. Ce se sont les bruits des rafales de mitraillettes qui saluent ce matin. Quelques temps plus tard, le jeune homme et Tom sont emmenés pour la fusillade. Pablo reste seul dans la cellule et entents les fusilades "les salves à intervalles réguliers" Ensuite, on vient chercher Pablo qui subit un autre interrogatoire : des officiers veulent savoir où est Ramon Gris, en échange ils lui laissent la vie. Pablo sait où est Gris, ce dernier s'est caché chez ses cousins à 4 km de la ville, mais Pablo ment, il leur dit que Gris s'est caché dans un cimetière. Depuis l'aube Pablo a perdu ses sentiments, aussi bien ses sentiments amoureux pour Concha que ses sentiments amicaux pour Gris. Il a de l'estime pour Gris, il se dit que la vie d'un homme ne vaut rien que ce soit lui ou Gris qui meurt, cela ne change rien, pense-t'il,  du coup il ment et donne une fausse piste aux officiers. Les hommes partent à la recherche de Gris, laissant Pablo amusé de sa bonne farce. Ils reviennent quelques temps plus tard et laissent la vie sauve à Pablo qui est conduit vers le lieu des femmes et des enfants. Il ne sera pas fusillé immédiatement. un tribunal régulier décidera de son sort (la promesse de l'officier est à moitié tenue). Un nouveau détenu, une vieille connaissance de Pablo, un boulanger Garcia lui apprend que Gris s'est disputé avec son cousin, il a voulu se cacher chez Ibbiaté qui a été pris et fusillé, il a refusé l'aide d'autres amis qui pouvaient le cacher, il ne voulait rien leur devoir. Par une ironie du sort, il est allé se cacher dans le cimetiere, et dans la même cachette que Pabblo a imaginée pour  lancer les officiers sur une fausse piste (au lieu de leur révéler le nom du cousin qui cachait  Gris et son adresse). Ils ont trouvé Gris Ramon dans la cachette et l'ont et tué.

 

JMK

 

 

 

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